Rémi Bachelet nous présente comment le MOOC pourra changer notre système d'éducation et le rendre plus interactif.

« Suivre un MOOC c'est suivre un cours en vidéo. Ce sont des petites capsules autosuffisantes à la fin desquelles vous avez l'accès à un quiz où tester vos connaissances, vous pouvez partagez vos connaissances. »

« La formation initiale est importante, mais ce que propose le MOOC c'est la capacité à vous former d'une manière dynamique tout au long de votre vie. »

« Pourquoi créer un MOOC de découverte scientifique ? Pour faire tomber les frontières. Pour que la connaissance et la culture traversent les frontières ! »

« La théorie du connectivisme dit que chacun d'entre nous a une part de savoir, une part de connaissance et en la mettant en commun on arrivera à reconstruire l'ensemble des connaissances et des savoirs de l’humanité. »

Yacine Dagmoum, nous expose les bénéfices des programmes de mobilité pour les étudiants, en termes de développement personnel.

« L'ERASMUS. On est confronté à pleins d'obstacles : avant de partir, pendant qu'on y est et après, repartir. Une expérience en mobilité peut apporter beaucoup au niveau personnel, tant sur le plan de l'autonomie, adaptabilité, flexibilité, indépendance et l''ouverture sur Europe et sur le monde. »

« Une personne qui a fait un ERASMUS, va être plus amené à travailler à l'étranger. »

Zoubeir Lafhaj nous explique le rôle de la mobilité internationale, notamment celle académique, dans le développement personnel et professionnel d'un individu.

« Cette notion de voir qu'il y a des choses différentes, c'est une manière de voir les choses différemment. Le contexte n'est pas le même. Le contexte économique et social, les traditions sont vraiment des valeurs qu'on ne peut pas enseigner avec un enseignement classique. Il faut vraiment les vivre. »

« Cette mobilité internationale ce n'est pas de laisser les étudiants partir sans accompagnement. Il faut absolument l'accompagner, un accompagnement bien maîtrisé, c'est un métier extrêmement important. Ça permet aussi à l'étudiant d'acquérir des compétences de savoir-être. »

« Dans la mobilité internationale, en termes de compétences qu'on a mesurées également, c'est le fait qu'on est sur le terrain, on est dans la réalité, on n'est pas une mobilité virtuelle ou fictive, on sent les choses, on a des difficultés en face. »

« Toutes difficultés, tout échec c'est vraiment quelque chose qui est vraiment important qui permet à une personne de grandir. »

Gary est Fondateur et Président de DEWAYS, une solution de location de voitures entre particuliers.

"Je ne suis pas un expert de l'entrepreneuriat, ni un théoricien. Je suis juste un entrepreneur qui un jour a fait un rêve, s'est lancé et aujourd'hui accompagne la croissance de son entreprise avec son équipe."
"Il vous vous arriver des événements incroyables à partir du moment où vous allez décider de monter votre boîte."
"Lorsque vous lancez votre boîte, et surtout votre première boîte, vous allez devoir apprendre deux métiers à la fois. Le premier métier, c'est le premier, c'est le métier de l'entrepreneur. [...] Et ensuite, le métier de votre marché."

Sophie Pène, du Conseil National du Numérique, nous explique que l'école doit avancer et le fera grâce au web, au numérique et à la recherche.

« L'école avance, elle avance beaucoup, mais elle n'avance pas au rythme du monde. »

« Il y a une sorte d'externalité de l'école, ne serait-ce que parce que le web se constitue, qu'on le veuille ou non, et quoi qu'en pensent certains acteurs, professeurs ou familles, comme un concurrent sourd de l'école. »

« L'école est devenue un univers où l'on désire poser des questions. »

Jean-Sébastien Grail présente son application MyBlee, destinée à l'apprentissage des mathématiques pour les enfants, une véritable innovation et un outil intéressant pour les enseignants.

« Le numérique c'est juste un outil de plus, ce n'est pas ça qui va révolutionner l'éducation. »

« Le digital est un outil pour l'enseignant. »

« La grande problématique, c'est de s'assurer de la qualité du contenu et de la qualité de l'approche. »

Learning from others is a very important question nowadays. Let’s take the situation of the world as it is. It is called postcolonial world. What does it mean to say that our world is considered postcolonial? It means that learning does not come from one single culture or language. One easy way of characterizing the colonial situation is to say that you have, in a colonial situation, some kind of imperial language which is supposed to be the language of the learning, the language of the beautiful, the language of truth, etc.
Everybody else needs to learn that language, as it is the imperial language, the language of the truth. To say that we are in a world which is postcolonial is that you have total equivalence of culture and languages. And this is a situation in which one can say that you can learn god knows what from god knows who. In other words, learning becomes a radically symmetrical situation encounter. You learn in a symmetrical situation that encounter is learning, in other words encounter is truth. In other words, you are able to step out of your comfort zone, your understanding, your own perspective of the world in order to embrace a different perspective.

If you are precisely in a situation of understanding what it means that one language in the world is one language among others, one language among other equivalent languages. And, this is why this world is both plural, really diverse world, and also one world. And, hopefully, having such an attitude, adopting such a posture of understanding what it means to learn from others in a situation of radical symmetry is going to teach us some fundamental truth about our time - what it means to be living in a global world.

We talk about globalization, but when we talk about globalization what it means mainly is that you have all these financial fluxes and fluxes of goods, etc. What does it mean for us, as human beings to learn to inhabit one single world? It means to inhabit it with our differences and at the same time multiply the richness of such a world by precisely learning how to live together, which means how to get from each other the richness of this world, and the multiplicity of perspectives. So, learning from others would mean one world, but one diverse world.


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http://amara.org/v/HaJI/

“The kind of learning that is required from us today as members of society and engineers is far more complicated and demanding than it was during the first industrial revolution. Today it carries a more human side – engineers have to think about the human aspect and not just technology. The kind of learning I want to talk to you about is human engineering.”

“Probably in your first or second year as math students, you learned you should break things apart. You should simplify things and rebuild things from the least common denominator. If you have a big problem, break it into smaller pieces so that you can manage a better solution. But then you graduate and you get into real life. Now you are part of an organization, a community, which might be your school, your neighborhood or your country. Then you are told it is not about you alone, it is about your community. You used to learn it is about smaller parts and you get into a part of your life when you see that it is about the whole. “

“You are not just engineering your life; you are engineering the lives of those around you. “

“What is a vision? We always say a country needs a vision, a company needs a vision. And we always say we don’t have leadership, we don’t have good leaders. Perhaps the problem isn’t that we don’t have good leaders, the problem is that the vision is not a communal vision. We are always said that we need to be the best in order to succeed. The steps we are required to make to be better than others force us to think about ourselves first; contradicting what is required from us to succeed in life. And then we wonder why we don’t have leaders who can provide a vision. “

“When you learn how to learn, we all become the learning organization. “

“If I get better alone and I look behind me, there is no one that can benefit from my getting together. I create an intellectual gap.”

“You are the first generation that is being told that the school is not enough. “

“We are the generation that was told, get up to the top, be the best and then send the elevator down so that the next person in line can take it. We don’t want the elevator that goes up and down anymore, we want elevators that go horizontally. The best thing you can do is share your knowledge.“

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« Nous allons monter un programme qui est transdisciplinaire. Ça commence par le recrutement des étudiants, ils sont tous “pas pareils”, ils viennent de strictement n'importe quelle formation, si possible. »

« C'est une pédagogie expérientielle, c'est-à-dire qu'il n'y a pas forcément une grille de cours de promotion d'année 1 qui va être la même pour la seconde année 1. Avec l'équipe pluridisciplinaire de recherche qui regroupe anthropologues, ingénieurs, […] on va faire évoluer le modèle en permanence. »